Déodorants bio, efficaces et qui sentent bon !!

Les déodorants bio conventionnels ont développé des stratégies anti- transpiration avec des composants qui ne sont pas anodins.
Si parabens et aluminium ne sont pas les seuls composants incriminés pour leur potentielle toxicité, bloquer une porte de sortie naturelle de nos toxines ne l’est pas moins.
Nos critères de choix se durcissent pour nous aider à garder une odeur corporelle agréable en limitant les effets de la transpiration et en apportant un parfum.
Car ne nous trompons pas ce qu’il faut éviter c’est la prolifération bactérienne à l’origine de possibles mauvaises odeurs.
Petit tout d’horizon de la composition d’un déodorant classique
Dans un déodorant conventionnel, nous trouvons :
– Les sels d’aluminium, dont l’aluminium chloride
Ils peuvent provoquer des réactions inflammatoires et endommager les glandes sudoripares.
Leur action constrictrice (ressert) des pores de la peau empêche les toxines de s’évacuer, elles s’accumulent alors dans les ganglions lymphatiques.
Un ganglion lymphatique entoxiné peut favoriser l’apparition d’un cancer dans cette zone, en particulier du sein.
En 2005, le docteur Philippa Darbre au Royaume-Uni montre que le chlorhydrate d’aluminium peut avoir une activité oestrogénique : ” Comme les oestrogènes seraient impliqués dans le développement et la progression des cancers du sein, toute molécule de l’environnement qui possède une activité oestrogénique et qui peut pénétrer dans le sein peut théoriquement influencer le risque de cancer de sein d’une femme “.
Enfin ces sels d’aluminium sont de plus en plus incriminés dans la maladie d’Alzheimer car ils pourraient se fixer dans certains organes dont le cerveau.
Ils sont utilisés dans les déodorants pour limiter voire supprimer la transpiration.
– Les parabens (butyl, propyl, méthyl, éthyl paraben) et le phénoxyéthanol
Ce sont des glycols et ils sont cancérigènes (cancer du sein notamment).
Ils modifient l’organisation des protéines et de l’ADN.
– Le triclosan est un produit chloré hautement réactif.
Il est bactéricide, mais il est hépatotoxique par accumulation (toxique pour le foie). Il est souvent souillé par la dioxine, dérivé chloré très dangereux, même en quantité infime parce que sa demi-vie est de 7 ans (en 7 ans, 50 % de la dioxine est éliminée) et qu’il est lipophile (se fixe dans les graisses dont celles des gaines du système nerveux). Cela a des conséquences sur le système nerveux, immunitaire et endocrinien.
Parabens et triclosan sont des conservateurs.
– Du parfum, composé musqué : substance odorante artificielle très stable, il se fixe dans les tissus et peut s’avérer cancérigène.
– Les huiles et les cires de silicone, (dont la plus couramment utilisée pour les déodorants conventionnels est le diméthicone pour adoucir la peau, émollient), très peu biodégradables et nocives pour l’environnement, elles sont suspectées de perturber le système hormonal et la croissance des organes gynécologiques. Elles bouchent les pores de la peau et empêchent l’élimination des toxines comme pour l’aluminium.
– Les polyéthylenglycols (PEG) dont l’obtention se fait à partir de gaz et de manipulations dangereux donc néfastes pour l’homme et l’environnement sont utilisés pour stabiliser l’émulsion eau, huile (émulsifiants ou émulsionnants, tensio-actifs). Ils favorisent l’apparition de boutons et points noirs.
– Le talc, pour son activité absorbante mais cancérigène sur les femmes (cancer des ovaires).
Pourquoi les ingrédients sont-ils si importants ?
Les déodorants s’appliquent sur les aisselles dont la peau, qui fait écran mais non hermétique, est parfois fragilisée.
Le rasage favorisant les micro-coupures, la barrière cutanée n’est plus aussi efficace et laisse passer plus facilement encore toutes ces substances.
Heureusement, il existe des déodorants naturels et bio
– Où le sel d’aluminium est remplacé par le potassium d’alun, un sel minéral naturel inoffensif qui combat les bactéries responsables des odeurs sans bloquer la transpiration.
Ou par du bicarbonate de soude mais celui-ci est souvent irritant pour les aisselles.
Par du magnésium qui peut s’avérer, lui aussi, irritant et asséchant à la longue.
Ou encore par de l’oxyde de zinc (sans nano particule), choix que j’ai fait pour So Bohème Cosmétiques.
– Les conservateurs sont les huiles essentielles, la vitamine E et/ou l’alcool. Tous trois s’éliminent parfaitement, il n’y a donc pas de phénomène d’accumulation.
– Le parfum est donné par les huiles essentielles ou des extraits de fruits ou fleurs.
L’inconvénient vient de son naturel, son parfum n’est pas toujours tenace.
– Les émollients sont des huiles végétales types rose musquée du chili, cicatrisante et nourrissante ou amande douce, adoucissante que l’on trouve surtout dans les déo-billes.
– Les émulsifiants sont des tensio-actifs non ioniques (à base de sucres) ou amphotères (à base de coco par exemple).
Autres options, les huiles essentielles antibactériennes adaptées à l’usage sur la peau (attention aux précautions d’emploi) :
– De l’Huile Essentielle Bois de Hô BIO
– De l’Huile Essentielle Encens BIO
– De l’Huile Essentielle Géranium d’Egypte BIO
– De l’Huile Essentielle Lavande vraie BIO
– De l’Huile Essentielle Lavandin super BIO
– De l’Huile Essentielle Mandarinier BIO
– De l’Huile Essentielle Orange douce BIO
– De l’Huile Essentielle Palmarosa BIO
– De l’Huile Essentielle de Patchouli BIO
– De l’Huile Essentielle Sauge sclarée BIO
– De l’Huile Essentielle Tea Tree Melaleuque à feuilles bio
– De l’Huile Essentielle Ylang Ylang Totum BIO
J’espère que ce petit tour des déodorants vous aura aidé à faire votre choix parmi des versions naturelles et safe pour la santé de la peau.
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